15.04.2015 |
Cette méthode consiste à parcourir le site intégralement suivant un itinéraire précis qui devra être toujours le même pour tous les autres recensements.
Une fois la zone à inventorier précisée, un parcours est tracé permettant de couvrir l’ensemble de la zone. Ce parcours utilise les sentiers, chemins existants, voire les lisières, bords de champs …etc., tous les accès qui permettent un accès le plus aisé possible.
Lors du recensement, l’observateur emprunte ce parcours a pied et note toutes les espèces rencontrées.
Ici l’observateur reste immobile pendant 20 mn et note tous les contacts qu’il a avec les oiseaux (chant, cris ou visuel) sur une fiche standardisée. Les points d’écoute sont dispersés afin de couvrir l’ensemble de la zone. Suivant l’étendu de la zone à couvrir, la forme de celle-ci (linéaire, patatoïde…) et des milieux qui la composent, la distance entre les points est variable entre 200 m et 500 m). Grande distance en milieu très ouvert et plus petite en milieu fermé (bois et forêt).
Toutes les espèces sont notées par les chants, les cris, et par les observations visuelles. Lors du relevé, l’aspect quantitatif des espèces est noté de la façon suivante :
Qualitatif ou quantitatif ?
En règle générale, pour un diagnostic écologique, le point 2 est à privilégier, celui-ci est bon compromis, permettant d’optimiser l’inventaire en prenant en compte les facteurs temps et connaissance.
Les sondages par cheminement sur des zones bien ciblées sont aussi à privilégier, plus facile et permet de mieux percevoir les milieux et habitats. Les points d’écoute sont surtout mis en place sur des zones de grandes superficies.
Hormis l’intérêt d’une ou plusieurs espèces rares ou sensibles, les cortèges d’espèces communes sont aussi intéressants car peuvent montrer l’intérêt écologique d’une zone et son attractivité.